23/10/2025

Mesdames, Messieurs les Maires de l’agglomération de Chartres Métropole,
 
La lutte anti-vectorielle vise à prévenir la transmission de maladies véhiculées notamment par certains insectes, appelés « vecteurs ».
Il s’agit en particulier du moustique tigre « Aedes albopictus » qui peut transmettre les arboviroses suivantes : chikungunya, dengue et Zika.
 
En 2024, le département de l’Eure-et-Loir était le seul département de la région Centre-Val de Loire n’étant pas encore classé comme département colonisé par le moustique tigre.
 
L’ARS est en charge notamment de mettre en œuvre les dispositions relatives à la surveillance entomologique et aux traitements insecticides qui pourraient être nécessaires.
La surveillance de la progression du moustique tigre repose sur :
un réseau de pièges pondoirs installés sur la période d’activité du moustique (de mai à novembre) dans 21 communes du département (dont 7 sur Chartres Métropole),
des signalements effectués par les citoyens sur le site www.signalement-moustiques.anses.fr. Ces signalements sont analysés par un expert et peuvent donner lieu à des enquêtes entomologiques sur place.
 
Dans le cadre de cette surveillance, la présence récente confirmée du moustique tigre à Chartres et Champhol a conduit à classer ces communes comme étant colonisées.
Au niveau national, l’Eure-et-Loir sera désormais considéré comme un département colonisé.
 
Lorsqu’une commune est considérée comme colonisée, il n’y a pas lieu de procéder à des traitements.
En effet, il convient de limiter la résistance du moustique aux traitements, pour assurer une gestion efficace autour des cas d’arbovirose.
La démoustication ciblée autour du domicile du cas concerné n’est déclenchée qu’en cas de présence simultanée d’un cas d’arbovirose et du moustique tigre.
L’objectif est d’empêcher toute chaîne de transmission locale de ces virus.
 
Une fois implanté dans un secteur, il est très difficile de l’éliminer.
Les femelles moustique tigre privilégient de petites quantités d'eau pour pondre leurs œufs.
L’élimination des gîtes larvaires constitue l’action relativement simple à mettre en œuvre et prioritaire à mener pour limiter la présence du moustique.
 
En tant que maire, vous disposez de deux leviers principaux pour assurer au mieux la protection de vos administrés face au risque vectoriel des moustiques :
La communication aux administrés des bonnes pratiques pour limiter le développement des moustiques sur votre territoire, ainsi que le lien vers la plateforme de signalement
La mise en œuvre de mesures d’élimination des lieux propices à la stagnation de l’eau sur les bâtiments et espaces publics (dès à présent, puis renouveler ces opérations à chaque saison).
 
A ce titre, je vous invite à consulter les informations sur la page dédiée « Espace collectivités » sur le site internet de l’ARS : Moustique tigre et lutte anti-vectorielle | Agence régionale de santé Centre-Val de Loire
Une page à destination du grand public peut être relayée à la population : Moustique tigre et lutte anti-vectorielle - Informations grand public | Agence régionale de santé Centre-Val de Loire
 
Le département Santé environnementale et déterminants de santé reste à votre disposition pour toute information complémentaire que vous jugeriez nécessaire.